Espace-TERRE
alimentation et environnement
Antoine Bachmann (contact projet : espace-terre @proton.me)
Etude en immersion
Observation des repas aux cantines collectives de l’EHPAD et du Collège-Lycée
Les légumes feuilles sont peu présents dans les assiettes.
Ils ont pourtant leurs intérêts (anti-oxydants, fibres, vitamines, oligo-éléments,...).
Comment y remédier ?
Quels sont les freins à leur existence ?
Ces espaces sont le plus souvent tondus pour faire propre et peu d’attention leur est accordée.
Ces lieux sont souvent des délaissés de l’urbanisme et accueillent une faune et flore spontannées.
Ils sont témoins de notre patrimoine terrestre.
Comment partager aux pouvoirs publics la nécessité de préserver ce qu’il reste ?
Comment passer d’un entretien des espaces verts à un développement soutenable des espaces publics ?
Certain.e.s habitant.e.s émettent le désir de faire et voir pousser des légumes en ces espaces. La commune pourrait leur permettre de conscientiser autrement ces terrains et d’en prendre la responsabilité.
Cette proximité répondrait à la problématique des légumes feuilles dans notre alimentation.
Ce serait alors l’occasion de faire une réelle étude de terrain pour définir la qualité des sols des communes.
De nouveaux endroits sont en perspective d’installation.
Interventions in-situ
Attentionner différents puclics aux plantes indigènes, grâce à des ateliers d’herbier et des sorties en immersion dans le paysage
Ces pratiques ne sont pas de l’animation ou du divertissement.
Ces rencontres permettent de fédérer des publics différents à la rencontre d’enjeux de politiques territoriales, de préservation de la biodiversité, de sobriété...
Ces publics se rencontrent également entre eux et brisent l’entre-soi, moment propice à former une communauté.
- laisser vivre la flore et la faune indigènes durant toute une saison
- transformation de pratiques et de représentations de ces délaissés (beau ?, propre ?)
- nouveaux paysages qui fabriquent du lien social grâce aux enjeux de biodiversité
Pourquoi s’intéresser à ces plantes ?
L’enjeu est de rompre avec une habitude culturelle qui a cantonné notre alimentation aux espèces cultivées et relègué les plantes indigènes à l’usage des plus démunis. Dans d’autres pays, notamment en Asie et en Afrique, la consommation des plantes indigènes est répendue et celles-ci cotoîent les étals des marchés.
Il est également nécessaire de rencontrer habitantes et habitants, instances politiques, maraîchers.ères, associations, services techniques, journalistes,...
Dés fin avril, cette cabane devient un lieu fédérateur les samedis au marché. Y sont offertes des infusions de plantes sauvages (ortie, menthe) et est installée une enquête citoyenne.
Presse
Journal Sud-Ouest (4/02 et 3/05)
Restitution de juin (prévisions) :
- Cartographie des Carrés pour la biodiversité dans Nontron et d’autres communes voisines ainsi qu’une programmation de sorties publiques. Cette démarche permet de rendre tangible une approche différente des espaces publics et d’initier des moments de rencontre citoyenne concernant ces problématiques. Ce projet va également être proposé dans le cadre d’un Trophée du développement durable du Département de la Dordogne.
- Herbier fait avec les résident.e.s de l’EHPAD à destination des écoles, collèges, lycées, médiathéques,... Cette proposition permet de lier des générations via la transmission d’un ouvrage recueillant pratiques des plantes et de la langue occitanne. Ces connaissances étant en train de disparaître, cet objet est un moyen de les conserver et d’en faire des outils contemporains. Les plantes seront issues des Carrés pour la biodiversité.
- Dégustation de plantes sauvages au vernissage et finissage de l’exposition. La nourriture de la soirée sera préparée par une association paysanne. Les plantes proviendront des terrains maraîchers. Cela permet d’accentuer la présence de cette pratique alimentaire dans l’espace public.
Objectifs pour la suite :
- Désir de continuer à vivre et mener les actions entamées dans le Périgord Vert.